top of page

Mise à jour de la situation - mars 2022


Depuis les dernières élections municipales, beaucoup de choses ont bougé dans le dossier de l’ancien golf. Voici donc une petite mise à jour de la situation à l’heure actuelle.

Le rachat de l’ancien golf


En décembre dernier, nous avons appris que Groupe Maison Candiac avait vendu le terrain de l’ancien golf au Groupe Boda. Cette nouvelle nous a, comme plusieurs d’entre vous, pris par surprise.


D’autant plus que nous avons réalisé que la Ville de Candiac avait, pendant l’automne, amorcé des négociations de gré-à-gré avec Groupe Maison Candiac pour acquérir le terrain. La direction de la Ville était même venue à ce qu’elle considérait comme une « entente verbale ». La Ville attendait uniquement la confirmation écrite de la transaction et avait donc prévu une taxe spéciale dans son budget 2022 pour l’achat du terrain. La nouvelle de l’acquisition de l’ancien golf devait être annoncée en même temps que la présentation du budget, c’est-à-dire la journée de l’annonce de la vente du terrain au Groupe Boda!


À ce moment, les membres du comité du RRC ont immédiatement discuté avec la direction de la Ville, qui nous a rassuré : leur intention était toujours d’acquérir et de préserver le terrain. Malgré la vente et la déception liée à cette presque victoire qui nous a tous échappé, Candiac garde le cap et ne change pas sa position. La direction de la Ville a même déjà rencontré le Groupe Boda et leur a signifié que Candiac n’avait aucunement l’intention d’accepter ou de collaborer avec eux sur quelque projet résidentiel que ce soit.

Un article dans La Presse


Dès décembre, les membres du comité du RRC se sont appliqués à monter un dossier envoyé au journal La Presse. Ce dossier expliquait notre situation, avec une administration municipale favorable à la préservation de l’espace vert et à sa conservation intégrale, mais avec des moyens financiers limités pour contrer les « Goliaths » que sont les promoteurs immobiliers. Nous avons fait valoir que notre situation était malheureusement loin d’être unique, et qu’elle continuerait certainement à se produire partout au Québec, au détriment de l’environnement.


Il y a quelques semaines notre président, Yves Couturier, a reçu un appel du journaliste Henri Ouellette-Vézina, qui était intéressé à publier un article sur le sujet. Ce dernier est paru dans La Presse + le 6 mars dernier.


Réforme de la Loi sur l’expropriation : « Ça changerait vraiment la game »

Le nerf de la guerre : le changement de la Loi sur l’expropriation


Pour avoir suivi le dossier depuis plusieurs années, les membres du comité du RRC ont réalisé -et affirmé- depuis longtemps, qu’au-delà de ce qui se passe au niveau local, le facteur le plus important pour atteindre notre but relevait plutôt du provincial. En effet, une réforme de la Loi sur l’expropriation est réclamée par plusieurs villes -dont spécifiquement Candiac- ainsi que par l’UMQ (Union des Municipalités du Québec) pour leur permettre de mieux encadrer l’acquisition de terrains et par ricochet, la préservation d’espaces verts.


C’est même en ce sens que l’an dernier, le comité du RRC avait initié une pétition à l’Assemblée Nationale pour mettre en lumière l’importance de changer cette loi désuète (qui a d’ailleurs déjà été réformée dans la majorité des autres provinces canadiennes).


Suite à nos discussions avec la direction de la Ville de Candiac, avec l’attaché politique du Ministre des Transports ainsi que nos liens avec l’UMQ, nous pouvons maintenant vous confirmer que des travaux spécifiques ont été effectués par les autorités provinciales en vue d’un changement de la Loi sur l’expropriation. Par contre, les représentants du gouvernement ont prévenu que ce changement ne pourrait pas devenir officiel avant les prochaines élections provinciales (en octobre 2022), faute de temps d’ici là pour mettre en place la période de consultation ainsi que le processus législatif prescrit lors d’un changement de Loi.

Le Gouvernement du Québec n’a toujours pas fait d’annonce en ce sens, bien que l’UMQ effectue des pressions sur François Legault afin que le premier ministre le confirme publiquement lors de l’« événement phare annuel » de l’Union prévu en mai prochain. Il est important d’ajouter que l’an dernier lors de ce même événement, le premier ministre avait déjà indiqué la volonté de son gouvernement de revoir la Loi. Donc, en autant que la CAQ soit réélue, nous pouvons nous attendre à une nouvelle loi au début de leur prochain mandat.

Le maire de Candiac, M. Normand Dyotte, nous a de plus informé qu’il vient d’être nommé président de la Commission de l’aménagement et des transports à l’UMQ. Dans le cadre de cette commission, il travaille en étroite collaboration avec Jean-François Sabourin, conseiller aux politiques en aménagement, urbanisme et mobilité durable. M. Sabourin, qui est par ailleurs également cité dans l’article de La Presse ci-dessus, est un acteur important dans le dossier au niveau provincial. Il y a tout juste quelques jours, M. Dyotte nous a confirmé par courriel que « le dossier de l’expropriation était toujours une priorité ».

Recherche de subventions… Et de valeur écologique


Récemment, la mairesse de Montréal et présidente du Comité exécutif de la CMM (Communauté Métropolitaine de Montréal) Mme Valérie Plante a confirmé que la Ville de Candiac avait déposé une demande de subvention pour la Trame Verte et Bleue.


Si accordée, ce type de subvention, qui permet aux villes de mettre en valeur des milieux naturels aménagés, pourrait aider Candiac dans l’acquisition du terrain de l’ancien golf.


De plus, Candiac a mentionné l’ancien golf dans son plus récent Plan directeur des parcs et espaces verts, tout en spécifiant que « sa vocation était à définir ».


Finalement, nous avons convenu avec la direction de la Ville de Candiac de les accompagner avec la participation éventuelle du Ministère de l’Environnement du Québec, afin de confirmer la valeur écologique du terrain de l’ancien golf. Cette démarche pourrait par exemple permettre d’identifier les milieux humides à protéger ainsi que les espèces protégées ou menacées -comme la fameuse reinette faux-grillon.

Rien n’est encore gagné et nous demeurons vigilants, mais à ce stade-ci nous sommes raisonnablement optimistes face à la situation. Le dossier progresse et il ne faut pas lâcher!

Les membres du comité du RRC

Archives: Text
bottom of page